Ces questions sont récurrentes dans les équipes et source d’interprétations divergentes entre les organisations syndicales et l’administration, notamment certain·e·s IEN.

Un point sur les textes s’impose : la journée de pré-rentrée est obligatoire, la date est fixée nationalement en même temps que le calendrier scolaire et se déroule sur une journée (arrêté du 7/10/2022). Il s’agit du premier jour travaillé de la nouvelle année scolaire.

La « deuxième journée de pré-rentrée » est en fait « deux demi-journées académiques » comme cela est précisé en note, en bas du calendrier scolaire : « 2 demi-journées (ou un horaire équivalent) prises en dehors des heures de cours pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »

Ce sont donc le recteur ou l’IA-DASEN et donc les IEN par délégation d’autorité qui fixent le calendrier d’application. Selon les IEN, ce temps peut être globalisé avec les 108 heures d’obligations de service, ou sur la journée de solidarité.
À noter que les réunions qui se déroulent avant la date officielle de pré-rentrée sont de l’ordre du volontariat, mais bien souvent les équipes choisissent cette possibilité pour se réunir avant la rentrée, dans la mesure ou le jour de la pré rentrée officielle les directeur· trices sont appelé·e·s en réunion des directeur· trices dans les circonscriptions.

La journée de solidarité est une obligation (7 heures en théorie). Les pratiques sont diverses sur l’ensemble du territoire : date unique, date par circonscription, libre organisation par chaque école… et le rattrapage des heures est souvent placée sur cette « fameuse » seconde journée de pré-rentrée.

Et si ce n’est pas le cas, les écoles qui effectuent très souvent deux journées de pré-rentrée, doivent décompter ces 6 heures des 108 heures des obligations réglementaires de service.

Pouvoir n’est pas devoir !

Journée de pré-rentrée, de solidarité… ?

Journée de pré-rentrée, de solidarité… ?